Baignant dans la chaleur estivale italienne et une dolce vita nonchalante, Call Me By Your Name séduit par son caractère ensoleillé avant d'imploser dans la sensualité d'une romance interdite, touchante et bouleversante tout en délicatesse et subtilité. Intime et agréable, le film de Luca Guadagnino oscille entre la légèreté de ses personnages et la profondeur des sentiments qui frémissent en surface, évitant habilement les sujets qui fâchent pour laisser la pureté et le naturel d'une histoire enivrante colorer l'ensemble.
Étiquette : touchant
[CRITIQUE] Lady Bird, de Greta Gerwig
Seule réalisatrice nommée dans la catégorie "Meilleur réalisateur" aux Oscars 2018 (merci la polémique), le film de Greta Gerwig mérite-t-il autant tous les compliments qu'il reçoit. Si Lady Bird est porté par une Saoirse Ronan formidable et étayé par une relation mère-fille toujours tendue mais accessible et traversée par une tendresse indéniable, l'ensemble reste finalement un récit assez simpliste, à la réalisation impersonnelle. Greta Gerwig brille probablement en tant que scénariste, mais se perd parfois dans sa ronde de personnages qui multiplient les fils secondaires, quitte à faire évoluer son histoire principale de façon trop attendue. Tranche de vie adolescente à la maturité surfaite, Lady Bird doit surtout sa fraîcheur et son caractère grâce aux performances géniales de Saoirse Ronan et Laurie Metfcalf.
[CRITIQUE] Moi, Tonya, de Craig Gillespie
En 1994, le milieu sportif est bouleversé en apprenant que Nancy Kerrigan, jeune patineuse artistique promise à un brillant avenir, est sauvagement attaquée. Plus choquant encore, la championne Tonya Harding et ses proches sont soupçonnés d'avoir planifié et mis à exécution l'agression…
[CRITIQUE] Coco, de Lee Unkrich et Adrian Molina
Bercé par la musique et les émotions, le nouveau Disney et Pixar apporte chaleur et d'allégresse dans la grisaille pré-hivernale, à travers une aventure haute en couleurs - visuellement fantastique - au message universel. Lee Unkrich et Adrian Molina célèbrent le Mexique et ses traditions autour de thèmes fédérateurs tels que la famille, son amour et son héritage culturel, tout en distillant beaucoup d'humour et de fraîcheur, aussi bien dans ses personnages que dans son approche. Novateur, Coco émerveille grâce à un univers riche et lumineux, ainsi que par son traitement narratif chargé en émotions autour d'un sujet qui touche en plein cœur, aussi bien les petits que les plus grands. Petit conseil au passage : pensez à prendre quelques mouchoirs... !
[CRITIQUE] La Montagne Entre Nous, d’Hany Abu-Assad
Le pitch : Livrés à eux-mêmes après le crash de leur avion en pleine montagne, deux étrangers doivent compter l’un sur l’autre pour faire face aux conditions extrêmes. Réalisant qu’ils n’ont aucun espoir d’être secourus, ils tentent leur chance à travers des centaines de kilomètres de nature hostile, acceptant que ce n’est qu’ensemble qu’ils pourront trouver le courage de tenter de survivre.
[CRITIQUE] Mary, de Marc Webb
Attendu mais joliment interprété, Mary fait partie de ces films solaires et attendrissants qui savent s'approprier des sentiers, certes, déjà battus maintes fois, mais avec une fraîcheur et un point de vue intéressants, neufs et efficaces. Marc Webb signe une dramédie familiale, entre éducation et ruptures, dans une histoire accessible, mignonne et teintée d'espièglerie mais surtout portée par un sous-texte douloureux qui renforce la sincérité touchante et conquérante du film. Simple mais charmant, Mary réchauffe les cœurs, surtout grâce à la jeune McKenna Grace, une belle découverte.
[CRITIQUE] 120 Battements Par Minute, de Robin Campillo
Brut et douloureusement vivant, le nouveau film de Robin Campillo frappe juste et fort. Là où d'autres auraient opté pour un enrobage sucré à l'américaine, 120 Battements Par Minute choisit et dénonce un sujet qui dérange, avec un recul pragmatique qui évite les facilités du mélodrame pour narrer une vérité qui tâche. Prônant la vie et l'amour comme éternel rempart face à la mort, Robin Campillo parvient à jongler des émotions fortes contrastée par une indifférence indignée, en narrant un combat toujours d'actualité et pourtant trop silencieux. 120 Battements par Minute ébranle et fait partie de ces films qui ne sont pas là pour être aimés, mais pour faire réagir. Pari réussi.
[CRITIQUE] Walk With Me, de Lisa Ohlin
Un soldat mutilé qui ne rêve que de remarcher et une ballerine qui connait parfaitement chaque muscle du corps... Forcément, cela ressemble à une recette idéale pour une balade romantique sur fond de drames personnels et introspections. Si le concept est facile, ce n'est pas toujours évident de le transformer en bon film. Lisa Ohlin parvient à allier la sincérité de son histoire à une rencontre à la fois épineuse et sensible. Walk With Me se révèle être un film agréable, accessible et doux, comme il fait bon d'en voir de temps en temps.
[COUP DE CŒUR] The Last Girl – Celle qui a tous les dons, de Colm McCarthy
The Last Girl - Celle qui a tous les dons est une petite pépite inattendue comme seuls les Britishs ont le secret. Colm McCarthy propose un thriller horrifique novateur, réinventant le film de zombies entre constat amer sur le monde moderne et ambition destructrice pour mieux reconstruire. À la fois violent, touchant et décalé, The Last Girl - Celle qui a tous les dons a surtout celui de rester en tête et d'oser sortir des sentiers battus. Génial !
[CRITIQUE] Marie-Francine, de Valérie Lemercier
Trop vieille pour son mari, de trop dans son boulot, Marie-Francine doit retourner vivre chez ses parents... ... à 50 ans ! Infantilisée par eux, c'est pourtant dans la petite boutique de cigarettes électroniques qu'ils vont lui faire tenir, qu'elle va enfin rencontrer Miguel. Miguel, sans oser le lui avouer, est exactement dans la même situation qu'elle. Comment vont faire ces deux-là pour abriter leur nouvel amour sans maison, là est la question...
[CRITIQUE] Ce Qui Nous Lie, de Cédric Klapisch
Le pitch : Jean a quitté sa famille et sa Bourgogne natale il y a dix ans pour faire le tour du monde. En apprenant la mort imminente de son père, il revient dans la terre de son enfance. Il retrouve sa sœur, Juliette, et son frère, Jérémie. Leur père meurt juste avant le début des vendanges. En l’espace d’un an, au rythme des saisons qui s’enchaînent, ces 3 jeunes adultes vont retrouver ou réinventer leur fraternité, s’épanouissant et mûrissant en même temps que le vin qu’ils fabriquent.
[CRITIQUE] Aurore, de Blandine Lenoir
Aurore est séparée, elle vient de perdre son emploi et apprend qu’elle va être grand-mère. La société la pousse doucement vers la sortie, mais quand Aurore retrouve par hasard son amour de jeunesse, elle entre en résistance, refusant la casse à laquelle elle semble être destinée. Et si c’était maintenant qu’une nouvelle vie pouvait commencer ?
