Mi-biopic, mi-comédie musicale, Rocketman part à la rencontre d'Elton John, ou plutôt de Reginald Dwight, à travers un film qui retrace le parcours aussi bien artistique que personnel du chanteur. Derrière les apparences flamboyantes, j'ai découvert une histoire poignante où la musique est un véritable outil de narration et non posée là pour réveiller la trame. Porté par un Taron Egerton excellent, le film de Dexter Fletcher permet de (re)découvrir un Elton John sans fard, à travers des détours prévisibles certes mais néanmoins captivants. Fan ou non de la star british, Rocketman est un récit électrisant, étonnamment bouleversant et accessible.
Étiquette : mère
[SÉRIE TV] Special : une sitcom drôle, rafraîchissante et tout-à-fait normale !
D'après les mémoires de Ryan O'Connell, I'm Special : And Other Lies We Tell Ourselves. Couvé par sa mère, un jeune homosexuel atteint de paralysie cérébrale légère décide de prendre son destin en main, et réécrit son histoire pour vivre sa vraie vie, enfin. Créée par Ryan O’Connell Avec Ryan O’Connell, Jessica Hecht, Punam Patel… Disponible sur Netflix
[CULTE] Aliens, le retour, de James Cameron (1986)
Après 57 ans de dérive dans l'espace, Ellen Ripley est secourue par la corporation Weyland-Yutani. Malgré son rapport concernant l’incident survenu sur le Nostromo, elle n’est pas prise au sérieux par les militaires quant à la présence de xénomorphes sur la planète LV-426 où se posa son équipage… planète où plusieurs familles de colons ont été envoyées en mission de "terraformage". Après la disparition de ces derniers, Ripley décide d'accompagner une escouade de marines dans leur mission de sauvetage... et d’affronter à nouveau la Bête.
[CULTE] Alien, le huitième passager, de Ridley Scott (1979)
Le vaisseau commercial Nostromo et son équipage, sept hommes et femmes, rentrent sur Terre avec une importante cargaison de minerai. Mais lors d'un arrêt forcé sur une planète déserte, l'officier Kane se fait agresser par une forme de vie inconnue qui étouffe son visage. Après que le docteur de bord lui retire le spécimen, l'équipage retrouve le sourire et dîne ensemble. Jusqu'à ce que Kane, pris de convulsions, voit son abdomen perforé par un corps étranger vivant, qui s'échappe dans les couloirs du vaisseau...
[CRITIQUE] Mon Bébé, de Lisa Azuelos
Héloïse est mère de trois enfants. Jade, sa "petite dernière", vient d’avoir dix-huit ans et va bientôt quitter le nid pour continuer ses études au Canada. Au fur et à mesure que le couperet du baccalauréat et du départ de Jade se rapproche, et dans le stress que cela représente, Héloïse se remémore leurs souvenirs partagés, ceux d’une tendre et fusionnelle relation mère-fille, et anticipe ce départ en jouant les apprenties cinéastes avec son IPhone, de peur que certains souvenirs ne lui échappent... Elle veut tellement profiter de ces derniers moments ensemble, qu’elle en oublierait presque de vivre le présent, dans la joie et la complicité qu’elle a toujours su créer avec sa fille, "son bébé".
[CRITIQUE] Happy Birthdead 2 You, de Christopher B. Landon
Plus gros, plus fou, plus fun : Christopher B. Landon poursuit l'aventure Happy Birthdead avec une suite rocambolesque qui continue d'explorer le concept de la boucle temporelle machiavélique. Happy Birthdead 2 You profite du succès du premier opus pour viser plus grand, mais qui dit plus grand dit plus de détails à soigner. Ce qui passait crème dans le premier film se voit comme le nez au milieu de la figure dans cette suite : les incohérences et les détails bancals ont tendance à affaiblir un film qui, heureusement, n'a rien perdu de son mordant punchy, exagéré et divertissant grâce à son héroïne aguerrie et assumée.
[CRITIQUE] : Ben Is Back, de Peter Hedges
Peter Hegdes offre une nuit en enfer pour Julia Roberts, remarquable dans le rôle de cette mère prête à tout pour sauver son fils. Ben Is Back signe un récit bouleversant, tissé autour d’une famille brisée par l’addiction du fils, mais surtout porté par l’amour inébranlable d’une mère, aussi puissant que désespéré. Julia Roberts est fantastique, traduisant de l’émotion brute pour mieux capter les accents tragiques du film.
[CRITIQUE] Le Retour de Mary Poppins, de Rob Marshall
20 ans après le premier film, Rob Marshall propose les retrouvailles avec la plus célèbre gouvernante anglaise du monde dans Le Retour de Mary Poppins. L'ensemble résiste à l'appel des sirènes des comédies musicales pop et modernes pour conserver le charme british de l'époque, à travers une réalisation à l'ambiance chaleureuse et aux couleurs acidulées. Entre nostalgie et hommage, Le Retour de Mary Poppins prolonge cette aventure familiale, peut-être un poil trop chargée en chansons interchangeables, mais tout de même portée par Emily Blunt, merveilleuse comme toujours.
[CRITIQUE] Suspiria, de Luca Guadagnino
Susie Bannion, jeune danseuse américaine, débarque à Berlin dans l'espoir d'intégrer la célèbre compagnie de danse Helena Markos. Madame Blanc, sa chorégraphe, impressionnée par son talent, promeut Susie danseuse étoile. Tandis que les répétitions du ballet final s’intensifient, les deux femmes deviennent de plus en plus proches. C’est alors que Susie commence à faire de terrifiantes découvertes sur la compagnie et celles qui la dirigent…
[CRITIQUE] Un Amour Impossible, de Catherine Corsini
Vrai et sensible, Un Amour Impossible dissèque une relation toxique avec une minutie poignante et sans détour. Parfois solaire, parfois dérangeant, Catherine Corsini voyage à travers les années aux cotés d'une femme sous l'emprise insidieuse d'un homme, avec une précision incroyable et un recul parfois glaçant. Forcément, tant d'implication à un impact conséquent : le film est long, très long. Mais malgré ses longueurs nécessaires, Un Amour Impossible reste un récit très chargé en émotions et dense. Catherine Corsini secoue avec un drame puissant dans lequel Virginie Efira est royale.
[VIDÉO] Pupille : Découvrez la bande-annonce
Théo est remis à l'adoption par sa mère biologique le jour de sa naissance. C'est un accouchement sous X. La mère à deux mois pour revenir sur sa décision...ou pas. Les services de l'aide sociale à l'enfance et le service adoption se mettent en mouvement. Les uns doivent s'occuper du bébé, le porter (au sens plein du terme) dans ce temps suspendu, cette phase d'incertitude. Les autres doivent trouver celle qui deviendra sa mère adoptante. Elle s'appelle Alice et cela fait dix ans qu'elle se bat pour avoir un enfant. PUPILLE est l'histoire de la rencontre entre Alice, 41 ans, et Théo, trois mois. Réalisé par Jeanne Herry En salles le 5 décembre 2018 Avec Sandrine Kiberlain, Gilles Lellouche, Elodie Bouchez, Olivia Côte, Miou-Miou...
