Encore une année scolaire de passée et même si nous ne sommes plus à l’école, les grandes vacances sont souvent synonymes d’une pause bien méritée. Voici une liste de séries sympathiques que j’ai découvertes cette année contenant une bonne dose de comédie, un bon morceau de féminisme, une pincée de meurtre, le tout saupoudré de parcours initiatique. Tout pour passer un été léger, tranquille et ensoleillé...
Étiquette : psychopathe
[SÉRIE TV] Monstre – L’histoire de Jeffrey Dahmer : à voir ou pas ?
Le parcours du cannibale de Milwaukee, l’un des tueurs en série les plus connus aux Etats-Unis : de son enfance difficile à sa condamnation en 1992, et comment l’incompétence et l’apathie de la police lui ont permis de poursuivre ses crimes durant plusieurs années. Créée par Ryan Murphy et Ian Brennan Avec Evan Peters, Richard Jenkins, Penelope Ann Miller, Niecy Nash... Disponible sur Netflix
[CRITIQUE] Freaky, de Christopher Landon (Sortie DVD)
Millie Kessler, une lycéenne discrète, croise malencontreusement la route du Boucher, un terrifiant tueur en série. Sous l’effet du mystérieux poignard de l’assassin, Millie et son assaillant se retrouvent chacun dans le corps de l’autre ! La jeune fille ne dispose désormais que de 24 heures pour récupérer son corps Réalisé par Christopher Landon Avec Vince Vaugh, Kathryn Newton et Celeste O’Connor Disponible en DVD et Blu-Ray depuis le 20 octobre 2021 Bonus : Dédoublement de personnalité : Millie contre le Boucher • Des meurtres soigneusement élaborés • Le style horrifique de Christopher Landon • Final girl remanié • Scènes coupées
[CRITIQUE] Halloween Kills, de David Gordon Green
Le pitch : Laurie Strode, sa fille Karen et sa petite fille Allyson viennent d’abandonner le monstre au célèbre masque, enfermé dans le sous-sol de la maison dévorée par les flammes. Grièvement blessée, Laurie est transportée en urgence à l’Hôpital, avec la certitude qu’elle vient enfin de se débarrasser de celui qui la harcèle depuis… Lire la suite [CRITIQUE] Halloween Kills, de David Gordon Green
[CRITIQUE] I Care A Lot, de J Blakeson
Marla Grayson est une tutrice réputée spécialisée auprès d'individus âgés et riches. Aux dépens de ces derniers, elle mène une vie de luxe. Mais sa prochaine victime s'avère avoir de dangereux secrets. Marla va devoir utiliser son esprit et sa ruse si elle souhaite rester en vie... Disponible sur Netflix
[CRITIQUE] Chanson Douce, de Lucie Borteleau
Paul et Myriam ont deux enfants en bas âge. Ils engagent Louise, une nounou expérimentée, pour que Myriam puisse reprendre le travail. Louise se montre dévouée, consciencieuse, volontaire, au point que sa présence occupe une place centrale dans la famille. Mais très vite les réactions de Louise deviennent inquiétantes.
[CRITIQUE] Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile, de Joe Berlinger
Liz, une mère célibataire tombée amoureuse de Ted Bundy, refuse de croire à ses crimes pendant des années.
[CRITIQUE] Halloween, de David Gordon Green
40 ans, 10 films dont 1 reboot : Halloween : La Nuit des Masques fait partie des films cultes du cinéma d'horreur et pour fêter un bel anniversaire, David Gordon Green offre une onzième retrouvailles avec la saga, entre hommage au film de Carpenter et coup de neuf. Nourri par une tension jubilatoire et la force tranquille d'un tueur iconique et implacable, Halloween explore judicieusement les ressorts de la saga à travers un traitement plein d'anticipation et de suspens. Plus brutal, plus stressant et portée par une Jamie Lee Curtis aux antipodes de sa première interprétation, Halloween est une très bonne surprise.
[CRITIQUE] My Friend Dahmer, de Marc Meyers
My Friend Dahmer est la plongée glaçante dans la jeunesse d'un futur tueur en série, vue par un de ses camarades de lycée. Le décalage entre la normalité fougueuse de l'adolescence et le tempérament particulier du personnage principal crée un ensemble insaisissable, entre tension et appréhension, comme si Marc Meyers dégoupillait une dangereuse grenade millimètre par millimètre. Cependant, en se focalisant sur la période avant les premiers meurtres, My Friend Dahmer s'avère un poil frustrant tant le portrait du jeune homme, aussi "bizarre" qu'il puisse être, reste néanmoins superficiel, puisque le film ne propose que la facette plus ou moins publique de l'adolescent vue par un tiers, et non une approche plus ou moins intime de sa psychologie. Fascinant, mais trop peu.
[COUP DE CŒUR] Love Hunters, de Ben Young
Australie, été 1987. Un soir, alors que la jeune Vicki Maloney se rend à une soirée, elle est abordée dans la rue par Evelyn et John White, deux trentenaires qui l’invitent chez eux. Sur place, elle comprend qu’elle est tombée dans un piège. Séquestrée, sa seule chance de survie sera d’exploiter les failles du couple…
[CRITIQUE] Strictly Criminal, de Scott Cooper
Retour aux films de gangsters classiques et sombres à souhait grâce à un Strictly Criminal ambitieux, old school et étonnant. Scott Cooper narre la montée en puissance d'un caïd aussi glaçant que charismatique, incarnée par un Johnny Depp qui reprend du poil de la bête pour une performance impressionnante.
[CRITIQUE] The Voices, de Marjane Satrapi
Pop, coloré et sanglant, The Voices réunit plusieurs ingrédients qui d'ordinaire parviennent à me séduire. Cette fois, le dernier film de Marjane Satrapi, son second degré cynique et sa seconde lecture dramatique m'ont laissé... de marbre. Alors que l'ensemble est prometteur, tous les efforts sont anéantis par des personnages trop poussifs et un chat qui parle un tantinet lourdingue, tandis que les traits d'humour tombe à plat à cause d'une ambiance légèrement anxiogène mais savamment entretenue. Marjane Satrapi a bien du mal à faire cohabiter les deux visages de son film, du coup The Voices fait l'effet d'une overdose crispante de sourires plâtrés et de bonne humeur forcée, hanté par des personnages bien difficiles à apprécier. Malgré de bonnes attentions visibles et un sujet intriguant, The Voices se révèle finalement un peu (trop) éteint et souvent redondant. Vraiment dommage, pour une fois que Ryan Reynolds s'en sort bien !
