Action, Sci-fi

[CRITIQUE] Darkest Minds : Rébellion, de Jennifer Yuh Nelson

Dans un futur proche, les adolescents ont été décimés par un virus inconnu. Les survivants, dotés de pouvoirs psychiques incontrôlables, sont classés par couleur en fonction du danger qu’ils représentent pour la société, et parqués dans des camps. Ruby, l’une des plus puissantes d’entre eux, parvient à s’en échapper pour rejoindre un groupe de jeunes en fuite à la recherche d’un refuge. Rapidement, cette nouvelle « famille » réalise que fuir ne suffira pas dans un monde où les adultes au pouvoir les ont trahis. Ils vont mener une rébellion, unissant leurs pouvoirs pour reprendre le contrôle de leur avenir.

Comédie, Romance

[CRITIQUE] Larguées, d’Eloïse Lang

Comédie girly entre vacances et romances, le nouveau film d’Éloïse Lang propose une relation mère-filles fortes en tribulations dans un cadre idyllique. Larguées propose un bon moment à l'accroche facile et divertissante, à travers un casting attachant et des personnages aux clichés identifiables. Cependant, l'overdose de sucre et les ficelles trop visibles rendent l'ensemble finalement anecdotique : malgré quelques moments de rires, Larguées fait tout juste le job, mais s'oublie vite.

Épouvante-horreur, Comédie

[CRITIQUE] Tragedy Girls, de Tyler MacIntyre

Deux adolescentes fascinées par la mort décident de kidnapper un tueur en série pour qu’il leur enseigne les « ficelles du métier ». Le début d’une vague de crimes qui va transformer ce duo de lycéennes mal dans leur peau en véritables stars des réseaux sociaux...

Thriller

[CRITIQUE] Red Sparrow, de Francis Lawrence

Une jeune ballerine, dont la carrière est brisée nette après une chute, est recrutée contre sa volonté par les services secrets russes. Entraînée à utiliser ses charmes et son corps comme des armes, elle découvre l’ampleur de son nouveau pouvoir et devient rapidement l’un de leurs meilleurs agents. Sa première cible est un agent infiltré de la CIA en Russie. Entre manipulation et séduction, un jeu dangereux s’installe entre eux.

Épouvante-horreur, Thriller

[CRITIQUE] Le Secret des Marrowbone, de Sergio G. Sánchez (+explications)

Pour ne pas être séparés, Jack, 20 ans, et ses frères et sœurs plus jeunes, décident de cacher à tout le monde le décès de leur mère qui les élevait seule. Ils se retrouvent livrés à eux-mêmes dans la ferme familiale isolée, mais bientôt, d’étranges phénomènes indiqueraient qu’une présence malveillante hante leur unique refuge…

Super héros

[SPOILERS] Thor – Ragnarok : Retour sur le film

ATTENTION, CE QUI VA SUIVRE N’EST RÉSERVÉ QU’À CEUX QUI ONT VU LE FILM. Abandonnez la lecture de cet article tant qu’il en est encore temps. Surtout si vous êtes fan de… Non ! Vous en avez trop lu, partez. Pour ceux qui ont déjà vu le film… on est bien, là non ?

Super héros

[CRITIQUE] Thor – Ragnarok, de Taika Waititi (sans spoiler)

Fun, criblé d'action et exalté, Thor s'offre un troisième volet qui rattrape un personnage qui a bien du mal à s'imposer face à ses comparses plus populaires, tels qu'Iron Man ou Captain America. Alors que Marvel Studios nous inonde de petits nouveaux dans le MCU, Thor - Ragnarok en profite pour resituer les bases et créer un univers bien marqué par le "action hero" des années 80. Sous la houlette de Taika Waititi, le film propose une orientation plus rock, décomplexé, plein d’esbroufe et surtout, placé sous le signe de l'humour et de la bromance. Mais à deux films d'Avengers - Infinity War, est-ce vraiment ce que nous attendions du retour du héros Asgardien ? Malgré un opus divertissant et solide...

Sci-fi

[CRITIQUE] Blade Runner 2049, de Denis Villeneuve

35 ans après le film original de Ridley Scott, Denis Villeneuve ressuscite l'œuvre incontournable de science-fiction Blade Runner pour une suite aux enjeux colossaux. Si l'esthétique impeccable, à la fois sublime et léchée, place Blade Runner 2049 dans la cour des grands, ce nouvel opus ne fait que reprendre le concept narratif du premier film, entre contemplation et bande-originale hypnotisante. Entre lenteur datée et épaississement des théories déjà en place, Blade Runner 2049 ravira probablement les fans de l'ambiance lunaire du premier film mais laisse un sentiment assez mitigé entre la beauté des images, le respect de l'oeuvre originale et le manque de prise de risque et/ou de personnalité.

Romance

[CRITIQUE] Everything, Everything, de Stella Meghie

Jolie fable estivale et adolescente, Everything, Everything propose une histoire d'amour aux ficelles classiques, mais agréable et parfaitement calibrée pour le public visé. Stella Meghie fait un mélange de musique moderne, de personnages clichés et de décors à la fois uniformes, confortable et dépaysant, le tout vise suffisamment large pour ne laisser personne sur le carreau. Le seul problème, c'est que Everything, Everything fleure bon le réchauffé et le calibrage est bien trop adolescent et naïf pour être réellement appréciable... si on a passé l'âge. N'est pas Nos Étoiles Contraires qui veut ! Saluons au passage qu'il s'agit d'un film tout public qui met en avant un couple mixte. C'est peut-être un détail pour vous, mais... 😉

Thriller

[CRITIQUE] London House, de David Farr

Pour son premier long-métrage, David Farr se lance dans un thriller glacé, où la curiosité et l'instinct maternel flirtent avec la paranoïa. Sorte de home-invasion psychologique, London House observe le caractère obsessionnel de ses personnages dans un film plutôt captivant, grâce à une ambiance souvent inquiétante et tendue. Malheureusement, le résultat s'avère finalement desservit par un scénario ambitieux mais totalement transparent et cousu de fils blancs qui, malgré un léger suspens salvateur, gâche plusieurs rebondissements, faisant de London House un acte relativement manqué. Dommage.

Comédie

[CRITIQUE] L’Idéal, de Frédéric Beigbeder

5 ans après L'amour Dure Trois Ans, Frédéric Beigbeder repasse derrière la caméra pour le film L'Idéal, également adapté d'un de ses romans "Au Secours, Pardon". Plat et habité par des personnages au charisme d'une huître, L'Idéal se rêvait critique acide du monde moderne et inspiration à la réflexion en masse, mais se révèle plus creux que la tête d'une poupée Barbie, surfant mollement sur du trashouille éventé avant de se réfugier derrière une histoire convenue et tricotée avec paresse. C'est un peu (beaucoup) honteux.

Épouvante-horreur

[CRITIQUE] The Door, de Johannes Roberts

Très prévisible mais relevé par par une ambiance soignée et accrocheuse, The Door parvient à installer une atmosphère stressante, traversée par des jumpscares souvent efficaces. Cependant, le film de Johannes Roberts tombe dans les nombreux pièges qui lui ouvraient les bras, entre une intrigue déjà vue et une fin totalement ratée, qui détonne avec un ensemble certes peu novateur mais volontaire, comme le réalisateur avait soudainement baissé les bras. Preuve, s'il en fallait une, qu'on peut être une production estampillée Alexandre Aja et ne pas être à la hauteur du nom apposé sur l'affiche !