Épouvante-horreur, Comédie

[CRITIQUE] Action ou Vérité, de Jeff Wadlow

Dans la lignée de Happy Birthdead, le nouveau film estampillé Blumhouse Productions continue de chercher l’originalité pour bousculer les codes classiques des teen horror movies. Si c’est loin d’être effrayant et que l’abus de jumpscares est présent, le film de Jeff Wadlow reste une découverte sympathique et efficace, puisque chaque nouvelle partie d’Action ou Vérité apporte son petit frisson et une pointe de sadisme jubilatoire et bienvenue. Fun et dynamique, Action ou Vérité assume son idée de départ et propose un divertissement très honnête.

Sci-fi

[RATTRAPAGE 2017] L’Expérience Interdite : Flatliners, de Niels Arden Oplev

Pour découvrir ce qui se passe après la mort, cinq étudiants en médecine se lancent dans une expérience aussi audacieuse que dangereuse. Sur eux-mêmes, volontairement, ils provoquent des arrêts cardiaques pendant de courtes périodes afin de vivre des expériences de mort imminente. En poussant le processus de plus en plus loin, ils vont devoir affronter non seulement leur part d’ombre et leur passé, mais plus effrayant encore, les phénomènes paranormaux liés au fait qu’ils sont revenus de l’au-delà…

Action, Thriller

[CRITIQUE] American Assassin, de Michael Cuesta

Nerveux, criblé d'action et de testostérones, American Assassin propose une intrigue certes classique mais bien rodée, rendant l'ensemble aussi efficace que divertissant. Michael Cuesta livre un film assumé et relativement crédible, qui se démarque des récents opus du même genre qui cherchaient trop à duper le spectateur. Ici, American Assassin adapte un anti-Bond, sur fond de… Lire la suite [CRITIQUE] American Assassin, de Michael Cuesta

Drame

[CRITIQUE] 120 Battements Par Minute, de Robin Campillo

Brut et douloureusement vivant, le nouveau film de Robin Campillo frappe juste et fort. Là où d'autres auraient opté pour un enrobage sucré à l'américaine, 120 Battements Par Minute choisit et dénonce un sujet qui dérange, avec un recul pragmatique qui évite les facilités du mélodrame pour narrer une vérité qui tâche. Prônant la vie et l'amour comme éternel rempart face à la mort, Robin Campillo parvient à jongler des émotions fortes contrastée par une indifférence indignée, en narrant un combat toujours d'actualité et pourtant trop silencieux. 120 Battements par Minute ébranle et fait partie de ces films qui ne sont pas là pour être aimés, mais pour faire réagir. Pari réussi.

Épouvante-horreur

[CRITIQUE] Annabelle 2 : La Création du Mal, de David F. Sandberg

Moins précipité que le premier opus, Annabelle 2 : La Création du Mal vient relever le niveau avec une intrigue construite et de bonnes surprises au compteur. Un peu (souvent) maladroit au début, mais dopé par quelques scènes de flippe bien fichues, Si David F. Sandberg exploite une recette plutôt classique entre jumpscare et terreurs enfantines, l'ensemble s'avère plutôt efficace.

Thriller

[COUP DE CŒUR] Love Hunters, de Ben Young

Australie, été 1987. Un soir, alors que la jeune Vicki Maloney se rend à une soirée, elle est abordée dans la rue par Evelyn et John White, deux trentenaires qui l’invitent chez eux. Sur place, elle comprend qu’elle est tombée dans un piège. Séquestrée, sa seule chance de survie sera d’exploiter les failles du couple…

Action, Sci-fi

[CRITIQUE] Assassin’s Creed, de Justin Kurzel

Qu'on soit fan du jeu vidéo ou non, Assassin's Creed s'adresse aux amateurs de films d'action musclée. Entre des cascades à couper le souffle et un rythme ahurissant, le film de Justin Kurzel s'inscrit comme une origin story accessible à tous, réussissant à conserver l'identité du jeu tout en maîtrisant son adaptabilité dans un film moderne. Passant de Shakespeare au blockbuster en un seul souffle, Justin Kurzel livre une adaptation dynamique et prometteuse, qui, malgré ses longueurs, assure un show à la fois tangible, divertissant et spectaculaire.

Super héros

[SPOILERS] Doctor Strange : Retour sur le film

ATTENTION, CE QUI VA SUIVRE N’EST RÉSERVÉ QU’À CEUX QUI ONT VU LE FILM. Abandonnez la lecture de cet article tant qu’il en est encore temps. Surtout si vous êtes fan de… Non ! Vous en avez trop lu, partez. Pour ceux qui ont déjà vu le film… on est bien, là non ?

Super héros

[CRITIQUE] Doctor Strange, de Scott Derrickson

Changement de décor pour les studios Marvel qui s'intéressent à présent à l'univers mystique des comics avec l'introduction du Sorcier Suprême dans le Marvel Cinematic Universe (MCU). Un pari réussi pour Scott Derrickson qui signe une origin story entraînante et surtout visuellement impressionnante. Avec Doctor Strange, les studios Marvel intègre un personnage plus mature et moins dans l’esbroufe tout en pouvant enfin explorer de vrais super pouvoirs et traduire l'univers magique à travers des effets spéciaux bluffants, entre réalité et fantasy. Scott Derrickson livre un film ambitieux, qui souffre parfois des problèmes de narration liés à aux origin stories, mais reste, dans l'ensemble, convaincant et prometteur.

Action, Drame

Exodus – Gods And Kings : Un mythe dépoussiéré et convaincant

Après un Cartel décevant, Ridley Scott renoue avec le cinéma épique en proposant un péplum captivant, qui défroisse la légende de Moïse. Exodus - Gods And Kings ose s'éloigner de la dimension religieuse de son histoire pour explorer le conflit entre deux "frères", l'un dominé par sa soif de pouvoir et l'autre, devenant la voix du peuple et renouant avec ses racines. Malgré une introduction survolée à la va-vite et une fin expédiée, Ridley Scott dépoussière la légende à travers un film d'action rythmé et prenant, doté d'une bande originale superbe, bien que parfois envahissante, tout en imposant une approche plus réaliste. Exodus - Gods And Kings est bien plus actuel et divertissant, du coup on pardonne aisément les quelques couacs pour profiter du spectacle.

Biopic

Lincoln : un biopic conformiste et fastidieux

Comme toujours, le nouveau Steven Spielberg est toujours très attendu et encore plus lorsqu’il sort de sa zone de confort. Ajoutons à cela les 12 nominations reçues aux Oscars 2013 et tout cela fait de Lincoln un des films les plus prometteurs de ce début d’année. Oui mais voilà, en s’attaquant à l’adaptation des derniers mois de la vie de ce légendaire Président, on était en droit de s’attendre à un mélange savant entre conspirations politiques et retranscription innovante de la guerre de Sécession qui faisait rage à ce moment là. Malheureusement pour nous les Frenchies, Spielberg a préféré s’attarder sur les longs (très longs) échanges politico-sociaux entre Lincoln et ses pairs, pour transformer son œuvre en un biopic conformiste au traitement romancé et nébuleux ayant des allures de documentaire… Dommage, car le film se distingue largement par sa réalisation fluide et maîtrisée, ainsi que par une photographie léchée et sophistiquée, qui confère à Lincoln une classe et une élégance indiscutable et universelle.