Pour son nouveau film, John Krasinski donne le beau rôle à sa bien-aimée, l'excellente Emily Blunt, et tisse une intrigue captivante au silence oppressant autour d'une famille isolée, dans les bois et entourée de créatures dangereuses qui attaquent au moindre son. Et croyez-moi, ce n'est pas pour rien que Sans Un Bruit s'offre le troisième meilleur démarrage de tous les temps pour un film d'horreur derrière Paranormal Activity 3...
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[CRITIQUE] Place Publique, d’Agnès Jaoui
Castro, autrefois star du petit écran, est à présent un animateur sur le déclin. Aujourd'hui, son chauffeur, Manu, le conduit à la pendaison de crémaillère de sa productrice et amie de longue date, Nathalie, qui a emménagé dans une belle maison près de Paris. Hélène, sœur de Nathalie et ex-femme de Castro, est elle aussi invitée. Quand ils étaient jeunes, ils partageaient les mêmes idéaux mais le succès a converti Castro au pragmatisme (ou plutôt au cynisme) tandis qu'Hélène est restée fidèle à ses convictions. Leur fille, Nina, qui a écrit un livre librement inspiré de la vie de ses parents, se joint à eux. Alors que Castro assiste, impuissant, à la chute inexorable de son audimat, Hélène tente désespérément d'imposer dans son émission une réfugiée afghane. Pendant ce temps, la fête bat son plein...
[CRITIQUE] Game Night, de Jonathan Goldstein et John Francis Daley
Entre comédie et action, Game Night propose un divertissement sur les chapeaux de roue et plein de rebondissements. Les réalisateurs Jonathan Goldstein et John Francis Daley osent le mélange de genres déstabilisant et la mise en scène soignée pour se démarquer des comédies estivales. Le résultat reste globalement efficace, même si l'ensemble semble parfois gâcher son propre potentiel comique, au profit d'une émancipation certaine vers un film plus musclé et solide.
[CRITIQUE] Tragedy Girls, de Tyler MacIntyre
Deux adolescentes fascinées par la mort décident de kidnapper un tueur en série pour qu’il leur enseigne les « ficelles du métier ». Le début d’une vague de crimes qui va transformer ce duo de lycéennes mal dans leur peau en véritables stars des réseaux sociaux...
[CRITIQUE] Verónica, de Paco Plaza
Savoureusement estampillé "seul cas d'activité paranormale officiellement reconnu par la police espagnole", Verónica propose de déjouer les codes de l'horreur à travers un traitement plus axé sur l'aspect social et dramatique du film, quitte à mettre l'aspect horrifique au second plan. Associé à la saga [REC], Paco Plaza tente de prouver qu'il peut faire autre chose que du found-footage, à travers des effets de styles référencés, parfois même incongrus mais qui ont finalement le mérite de se démarquer d'un ensemble un peu mou. Original, mais pas suffisant pour coller la frousse.
[CRITIQUE] A Ghost Story, de David Lowery
Énigmatique et expérimental, A Ghost Story tente de capturer le vide et le temps du coté des disparus, dans une histoire de fantôme évanescente, presque muette et statique. Malgré une réflexion intéressante sur le cycle de la vie, le film de David Lowery ne propose pas grand chose à se mettre sous la dent tant le réalisateur se contente de poser sa caméra sans véritable effort, certes volontaire, de mise en scène...
[CRITIQUE] La Momie, de Alex Kurtzman
Bien qu’elle ait été consciencieusement enterrée dans un tombeau au fin fond d’un insondable désert, une princesse de l’ancienne Égypte, dont le destin lui a été injustement ravi, revient à la vie et va déverser sur notre monde des siècles de rancœurs accumulées et de terreur dépassant l’entendement humain. Des sables du Moyen Orient aux pavés de Londres en passant par les ténébreux labyrinthes d’antiques tombeaux dérobés, La Momie nous transporte dans un monde à la fois terrifiant et merveilleux, peuplé de monstres et de divinités, dépoussiérant au passage un mythe vieux comme le monde.
[CRITIQUE] Le Roi Arthur : La Légende d’Excalibur, de Guy Ritchie
Jeune homme futé, Arthur tient les faubourgs de Londonium avec sa bande, sans soupçonner le destin qui l'attend – jusqu'au jour où il s'empare de l'épée Excalibur et se saisit, dans le même temps, de son avenir. Mis au défi par le pouvoir du glaive, Arthur est aussitôt contraint de faire des choix difficiles. Rejoignant la Résistance et une mystérieuse jeune femme du nom de Guenièvre, il doit apprendre à maîtriser l'épée, à surmonter ses démons intérieurs et à unir le peuple pour vaincre le tyran Vortigern, qui a dérobé sa couronne et assassiné ses parents – et, enfin, accéder au trône…
[CRITIQUE] John Wick 2, de Chad Stahelski
Chad Stahelski et Keanu Reeves sont de retour pour John Wick 2, avec une suite de la même trampe que le premier opus, voire mieux. Fun et plus costaud, John Wick 2 ravira les amateurs du genre car il conserve sa tonalité sombre et violente, mêlant vengeance et nerf à vif dans un film d'action millimétrée. Cascades et combats saisissants sont au rendez-vous, accentuant l'excellent travail de mise en scène et la chorégraphie des affrontements qui permettent d'être aux premières loges à chaque instant, grâce à un POV immersif et nerveux. Bref, Chad Stahelski signe une suite réussie : noire, violente mais décomplexée et assumée. Génial !
Dracula Untold : Un divertissement léger et accrocheur
Énième adaptation cinématographique de la légende du plus célèbre des vampires, Dracula Untold prend quelques libertés avec l'histoire originale pour proposer un divertissement accrocheur et plutôt fun. Gary Shore privilégie l'action et se perd parfois dans une mise en scène un peu too much - pour ne pas dire amateure - mais globalement, Dracula Untold réussit à tenir la route. Cependant, il faut tout de même garder en tête que malgré le titre, les canines et les restes de légende, c'est avant tout un film d'action fantastique flirtant très légèrement avec l'épouvante, et non un film de vampire.
