Fascinant, joueur et cruel, le nouveau film choral de Paolo Genovese continue d'explorer avec une justesse un poil vicieuse mais efficace les limites morales de ses personnages, ballottés entre le libre arbitre et leurs actions karmiques. The Place campe entre le bien et le mal, tissant une intrigue psychologique retors sous forme d'un huis-clos oral et original Intéressant, prenant et hautement musical en VO.
Étiquette : huis clos
[CRITIQUE] Arctic, de Joe Penna
Entre courage et désespoir, Arctic retrace le parcours haletant d’un survival glacé, habité par un Mads Mikkelsen isolé et bouleversant. Joe Penna signe un récit solide, rude et étonnamment engageant, alors qu’il ne repose sur aucune backstory particulière. Remarquable.
[CRITIQUE] L’Exorcisme de Hannah Grace, de Diederik van Rooijen
Une ex-policière déchue en désintoxication accepte un travail dans la morgue de l'hôpital où elle se soigne. Un jour, un corps sévèrement mutilé lui est confié. La jeune femme assiste alors à une série de meurtres qui la conduira à affronter une entité démoniaque.
[COUP DE CŒUR] Jusqu’À La Garde, de Xavier Legrand
Le couple Besson divorce. Pour protéger son fils d’un père qu’elle accuse de violences, Miriam en demande la garde exclusive. La juge en charge du dossier accorde une garde partagée au père qu’elle considère bafoué. Pris en otage entre ses parents, Julien va tout faire pour empêcher que le pire n’arrive.
[CRITIQUE] Mother! de Darren Aronofsky
Une chose est sûre, c'est que Darren Aronofsky est tout sauf un réalisateur conventionnel : Mother! ne laissera personne indifférent, tant il est dérangé et dérangeant à de nombreux niveaux. Et pourtant, le dernier film de Darren Aronofsky nous emmène à l'aveuglette d'un bout à l'autre de son histoire, avec un mystère opaque et, derrière tout ce déballage complètement fou et parfois insensé se tisse un message intéressant, profond et une vision incroyable qui transpire en filigrane. J'en suis ressortie déboussolée mais, petit à petit, conquise.
[CRITIQUE] Free Fire, de Ben Wheatley
Entre tirs croisés, ambiance rétro et punchlines, Ben Wheatley s'essaye au règlement de comptes déjanté, sur les traces d'une rencontre délirante entre un Snatch de Guy Ritchie et un Reservoir Dogs de Quentin Tarantino. L'exercice de style est intéressant, surtout pour la mise en scène inventive et le casting impeccable (mention spéciale à Armie Hammer, excellent), mais l'ensemble reste finalement vain et peu maîtrisé. Zéro contexte, pas d'intrigue autre que la fusillade, Free Fire est un saut dans le vide sans parachute : frissons garantis au début, puis une chute libre et interminable.
[CRITIQUE] The Jane Doe Identity, de André Øvredal
Quand la police leur amène le corps immaculé d’une Jane Doe (expression désignant une femme dont on ignore l’identité), Tommy Tilden et son fils, médecins-légistes, pensent que l’autopsie ne sera qu’une simple formalité. Au fur et à mesure de la nuit, ils ne cessent de découvrir des choses étranges et inquiétantes à l’intérieur du corps de la défunte. Alors qu’ils commencent à assembler les pièces d’un mystérieux puzzle, une force surnaturelle fait son apparition dans le crématorium...
[CRITIQUE] Alien : Covenant, de Ridley Scott
5 ans après Prometheus, Ridley Scott revient avec Alien : Covenant, le deuxième volet de sa prélogie Alien. Ambitieux mais confus, plaisant mais laborieux, Alien : Covenant parvient a donner une véritable suite au premier opus mais échoue quand il tente de créer une véritable ambiance horrifique. Vendu comme le digne successeur à Alien premier du nom, Alien : Covenant frôle de (très) près la déception (surtout si on s'attend à du Alien) et se rattrape de justesse avec une intrigue recherchée - certes un peu perchée - et directement liée à Prometheus. Je suis toujours très mitigée sur ce film, mais j'ai envie d'y croire.
[CRITIQUE] Life : Origine Inconnue, de Daniel Espinosa
Objet curieux de science-fiction mêlé aux codes horrifiques, Life : Origine Inconnue a de quoi étonner. À travers une trame classique, le film de Daniel Espinosa tisse une intrigue saisissante, oscillant entre frissons et détours attendus, joliment portée par une ambiance stylisée et souvent étouffante. Globalement sympathique, Life : Origine Inconnue aurait pu être une belle découverte... si seulement il n'y avait pas eu un certain film réalisé par Ridley Scott il y a 38 ans !
[COUP DE CŒUR] Dernier Train Pour Busan, de Yeon Sang-ho
Un virus inconnu se répand en Corée du Sud, l'état d'urgence est décrété. Les passagers du train KTX se livrent à une lutte sans merci afin de survivre jusqu'à Busan, l'unique ville où ils seront en sécurité...
