Badass et violente, l'héroïne de Peppermint s'impose avec aplomb à travers un film d'action et de revanche ambitieux, imparfait mais plutôt bien fichu et honnête. Si Pierre Morel en fait parfois trop avec une tendance à la caricature exagérée et au recours à une trame simplette et peu inventive, l'ensemble reste efficace. Peppermint tient ses promesses et livre un ensemble divertissant, brut et finalement convaincant. Et pourquoi pas, une origin story à perfectionner ?
Étiquette : trame
[COUP DE CŒUR] Love, Simon de Greg Berlanti
Chaleureux et attendrissant, Love, Simon prône la tolérance et l'acceptation dans une comédie romantique à la facture hyper classique et sucrée, mais qui touche en plein cœur grâce à sa bienveillance et ses personnages attachants. Usant à bon escient des clichés romcoms, Love, Simon offre un accès "mainstream" et grand public aux histoires d'amour homosexuelles, sans verser dans la revendication ni le drame pesant...
[CRITIQUE] Sans Un Bruit, de John Krasinski
Pour son nouveau film, John Krasinski donne le beau rôle à sa bien-aimée, l'excellente Emily Blunt, et tisse une intrigue captivante au silence oppressant autour d'une famille isolée, dans les bois et entourée de créatures dangereuses qui attaquent au moindre son. Et croyez-moi, ce n'est pas pour rien que Sans Un Bruit s'offre le troisième meilleur démarrage de tous les temps pour un film d'horreur derrière Paranormal Activity 3...
[CRITIQUE] Ocean’s 8, de Gary Ross
Après Steven Soderbergh, c'est Gary Ross qui propose la relève de la saga Ocean. À peine rehaussé par un casting (et des caméos) alléchant, Ocean's 8 propose un spin-off féminisé à outrance, baignant dans le luxe, la mode et les bijoux pour bien souligner le changement de sexe de ses personnages, et manque surtout d'originalité de d'imagination. Déjà vu, prévisible et surtout caricatural, Gary Ross aura beau changer les joueurs, il semblerait que l'ère des films de braquages est bel et bien révolue.
[CRITIQUE] Game Night, de Jonathan Goldstein et John Francis Daley
Entre comédie et action, Game Night propose un divertissement sur les chapeaux de roue et plein de rebondissements. Les réalisateurs Jonathan Goldstein et John Francis Daley osent le mélange de genres déstabilisant et la mise en scène soignée pour se démarquer des comédies estivales. Le résultat reste globalement efficace, même si l'ensemble semble parfois gâcher son propre potentiel comique, au profit d'une émancipation certaine vers un film plus musclé et solide.
[CRITIQUE] Red Sparrow, de Francis Lawrence
Une jeune ballerine, dont la carrière est brisée nette après une chute, est recrutée contre sa volonté par les services secrets russes. Entraînée à utiliser ses charmes et son corps comme des armes, elle découvre l’ampleur de son nouveau pouvoir et devient rapidement l’un de leurs meilleurs agents. Sa première cible est un agent infiltré de la CIA en Russie. Entre manipulation et séduction, un jeu dangereux s’installe entre eux.
[CRITIQUE] Le Secret des Marrowbone, de Sergio G. Sánchez (+explications)
Pour ne pas être séparés, Jack, 20 ans, et ses frères et sœurs plus jeunes, décident de cacher à tout le monde le décès de leur mère qui les élevait seule. Ils se retrouvent livrés à eux-mêmes dans la ferme familiale isolée, mais bientôt, d’étranges phénomènes indiqueraient qu’une présence malveillante hante leur unique refuge…
[CRITIQUE] Jigsaw, de Michael et Peter Spierig
Après une série de meurtres qui ressemblent étrangement à ceux de Jigsaw, le tueur au puzzle, la police se lance à la poursuite d'un homme mort depuis plus de dix ans. Un nouveau jeu vient de commencer... John Kramer est-il revenu d'entre les morts pour rappeler au monde qu'il faut sans cesse célébrer la vie, ou bien s'agit-il d'un piège tendu par un assassin qui poursuit d'autres ambitions ?
[CRITIQUE] American Assassin, de Michael Cuesta
Nerveux, criblé d'action et de testostérones, American Assassin propose une intrigue certes classique mais bien rodée, rendant l'ensemble aussi efficace que divertissant. Michael Cuesta livre un film assumé et relativement crédible, qui se démarque des récents opus du même genre qui cherchaient trop à duper le spectateur. Ici, American Assassin adapte un anti-Bond, sur fond de… Lire la suite [CRITIQUE] American Assassin, de Michael Cuesta
[CRITIQUE] It Comes At Night, de Trey Edward Shults
Prenant et mystérieux, Trey Edward Shults signe un film noir et étouffant, hanté par un monde désolé et des personnages livrés à eux-même, qui parvient à créer une atmosphère suffisamment insidieuse et inquiétante pour intéresser. Pourtant, It Comes At Night méritait mieux que le traitement horrifique qui lui est réservé, car en voulant jouer la carte du mystère et épicer la trame avec des tentatives de frissons transparents et inutiles, le résultat botte en touche et passe à coté d'une histoire au potentiel inexploité. Dommage, car le casting est très bon et la mise en scène est judicieuse et bien fichue.
[CRITIQUE] Fast and Furious 8, de F. Gary Gray
Toujours plus fort, toujours plus haut et toujours plus dingue, la saga Fast and Furious en est déjà à son huitième opus ! Réalisé F. Gary Gray, ce nouveau film marque un changement plus orienté film d'action que divertissement pur, en proposant une intrigue plutôt sombre autour de la supposée trahison du héros. Grâce à des… Lire la suite [CRITIQUE] Fast and Furious 8, de F. Gary Gray
[CRITIQUE] Rupture Pour Tous, d’Eric Capitaine
Aux États-Unis, ils ont Hitch, l’expert en séduction. En France, nous avons Mathias, l’expert en rupture amoureuse. Rupture Pour Tous vise la comédie romantique à contre-emploi, clamant que l’amour est mort avec second degré et ironie. Pourtant, le film d’Eric Capitaine se prend rapidement les pieds dans le tapis : misant trop sur son emballage… Lire la suite [CRITIQUE] Rupture Pour Tous, d’Eric Capitaine
